Le gouvernement du Québec et l’Institut nordique du Québec étaient présents à la 5^e assemblée annuelle de l’Arctic Circle à Reykjavik, en Islande, du 12 au 15 octobre derniers.

L’Institut nordique du Québec (INQ), la Société du Plan Nord (SPN), et le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) ont participé à cette assemblée regroupant plus de 2000 participants, lesquels provenaient d’une cinquantaine de pays. Cet événement a donné lieu à de fructueux échanges sur les enjeux touchant les territoires nordiques et arctiques.

Ils ont organisé conjointement deux événements majeurs, le premier portant sur les défis d’un développement durable du Nord et le second traitant du rôle des États fédérés dans la gouvernance arctique.
 
En premier lieu, sous le thème des défis scientifiques du développement du Nord, la conférence se déroulait selon une formule originale, soit en présentant un état des lieux sur un enjeu de développement tel que vu par un Québécois et un expert international. Cette formule a permis des échanges inspirants. Les défis scientifiques abordés étaient l’énergie, le bioalimentaire et la protection de l’environnement.
 
Ce colloque a été l’occasion, pour M. Robert Sauvé, président-directeur général de la SPN, de présenter les réalisations de son organisation au cours de la dernière année. Quant au discours de M. Louis Fortier, directeur de la science et de l’innovation de l’INQ, il a retenu l’attention de l’auditoire en démontrant l’ampleur de l’effort requis pour atteindre une production d’énergie entièrement renouvelable.

En second lieu, la table ronde sur le rôle des États fédérés dans la gouvernance arctique a été l’occasion, pour les conférenciers du Québec, de l’Alaska et de la Laponie, de réaffirmer l’importance de ces acteurs dans la gouvernance de l’Arctique, même si leur rôle n’est pas toujours reconnu par les États centraux.

À ces deux événements, soulignons la présence remarquée des trois titulaires des chaires de recherche partenaires de l’INQ, réunis pour la première fois : M. Jasmin Raymond, de l’Institut national de la recherche scientifique, M. Murray Humphries, de l’Université McGill, et M. Thierry Rodon, de l’Université Laval. Ils ont capté l’intérêt des participants en présentant leurs travaux, lesquels portaient respectivement sur les nouvelles énergies, la sécurité alimentaire et la gouvernance de l’Arctique. La protection de l’environnement a été abordée par M. Adamie Delisle Alaku, de la Société Makivik, aussi partenaire de l’INQ.

Le Québec a su se démarquer lors de la tenue de la finale du concours Mon projet nordique, organisé conjointement par l’Institut nordique du Québec, les Fonds de recherche du Québec ainsi que l’organisation européenne NordFosk. Douze doctorants, dont six du Québec, y ont défendu leur projet de recherche sur le Nord dans un exposé de cinq minutes. Le prix du public a été remis à l’étudiante Gwyneth Anne MacMillan, de l’Université de Montréal, pour son projet Not that rare after all! Rare earth elements in Arctic terrestrial and aquatic ecosystems.

La délégation québécoise était également composée d’une vingtaine de représentants universitaires et gouvernementaux, dont le nouvel émissaire aux changements climatiques et aux enjeux nordiques du gouvernement du Québec, M. Jean Lemire, et le sous-ministre adjoint au ministère des Relations internationales et de la Francophonie, M. Éric Théroux.

Le 12 octobre dernier, un forum entourant les défis énergétiques de l’Arctique a eu lieu à l’Université de Reykjavik en Islande, en marge de l’Arctic Circle Assembly. Ce forum était une initiative de l’Université de Reykjavik et de l’Institut national de la recherche scientifique, appuyée par le Bureau météorologique islandais, Landsvirkjun, l’Université Laval et Hydro-Québec dans la foulée d’un accord de coopération internationale entre l’Islande et le Québec. La journée a débuté par un mot de bienvenue du recteur de l’Université de Reykjavik, le docteur Ari Kristinn Jónsson, qui a présenté la vision de son institution, laquelle est tournée vers l’innovation et l’entrepreneuriat. M. Robert Sauvé, président-directeur général de la Société du Plan Nord, nous a ensuite décrit le projet de développement durable que la société québécoise s’est donné sur son territoire nordique, incluant l’implémentation des énergies renouvelables. Des professeurs, des chercheurs et des étudiants d’Islande et du Québec ont ensuite pris la parole. L’Institut nordique du Québec tient à remercier l’Université de Reykjavik et la professeure Juliet Newson pour l’organisation de cette journée fructueuse, qui nous aura permis de réfléchir ensemble, Islandais et Québécois, aux solutions de demain en matière d’énergie.    

Le Groupe de travail des Premiers Peuples lançait, le 30 août dernier, des consultations sur les lignes directrices pour la recherche nordique. Ce document de référence est destiné aux chercheurs et aux étudiants associés à l’INQ, mais sert également de guide de bonnes pratiques pour tout chercheur intéressé par les milieux nordique et arctique.

Les consultations sont maintenant terminées. L’INQ  et le Groupe de travail des Premiers Peuples souhaitent remercier tous ceux et celles qui leur ont envoyé des commentaires. Chacun des commentaires contribuera à bonifier ce guide qui, nous l’espérons, servira de base à la recherche scientifique sur le territoire du Québec nordique.

Vous pouvez consulter le document en français et en anglais sur le site Web de l'Institut nordique du Québec.

Bonne lecture!

Le 8 novembre dernier avait lieu le 61e Forum Science Environnement sous le thème du NGCC Amundsen: l'exploration scientifique d'un monde exotique. 270 personnes ont participé à l'événement animé par Dave Berryman, du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). De nombreux chercheurs de l'INQ étaient présents pour partager les résultats de leurs recherches, dont Louis Fortier, directeur de la science et de l'innovation de l'INQ, Jean-Éric Tremblay, professeur en biologie à l'Université Laval, Martine Lizotte, professionnelle de recherche à l'Université Laval, Philippe Archambault, professeur en biologie à l'Université Laval, Marcel Babin, titulaire de la Chaire d'excellence en recherche du Canada sur la télédétection de la nouvelle frontière arctique du Canada, et Pierre Ayotte, professeur titulaire au département de médecine sociale et préventive de l'Université Laval.

La journée a également permis à 15 étudiants à la maîtrise et aux doctorats ainsi qu'à des professionnels de recherche de présenter leurs résultats de recherche au moyen d'une session d'affiches. Cinq centres de recherche, en plus de l'INQ, y tenaient également un kiosque: ArcticNet, Amundsen Science, Sentinelle Nord, Québec-Océan et Takuvik. 150 élèves de l'école Joseph-François Perreault ont visité les kiosques et consulté les affiches.
 

L'année 2016-2017 a été chargée pour l'INQ. N'hésitez pas à consulter le rapport d'activités pour en apprendre plus sur les différentes activités qui ont eu lieu lors de la dernière année. Profitez-en pour consulter la programmation complète de recherche qui détaille les enjeux, les objectifs et les retombées des cinq axes de recherche de l'INQ.

Le rapport d'activités et la programmation scientifique sont disponibles sur le site de l'INQ.

École doctorale internationale et bourses de recherche de Sentinelle Nord

Le programme Sentinelle Nord de l’Université Laval a lancé une stratégie de formation novatrice pour encourager le développement de la relève scientifique. Cette stratégie inclut de nombreuses bourses de 2^e et de 3^e cycles, des écoles internationales et une riche programmation d'activités de formation transdisciplinaires.

Entre autres, l’École doctorale internationale (EDI) offre, aux étudiants intéressés, une occasion unique d'interagir avec des scientifiques de haut niveau, des habitants du Nord et des décideurs, et ce, dans le cadre d'un programme de formation transdisciplinaire sur la cryosphère en changement dans l'Arctique. Prévue à Iqaluit, au Canada, en mars 2018, cette école permettra aux étudiants d’acquérir une expérience pratique dans un large éventail de disciplines telles que l'optique / photonique, l'écologie arctique, la chimie, la géologie et la santé humaine. Des bourses de mobilité pour des stages étudiants de deux à six mois sont également offertes.

Pour en savoir davantage sur les programmes de formation de Sentinelle Nord : www.sentinellenord.ulaval.ca/formation